La marche silencieuse (Concours SkyProds : "la volonté") Novembre 2010 (09/11/2010)
Attention : textes protégés. Ne plagiez pas au risque de sanctions...
EXTRAIT DE "LA MARCHE SILENCIEUSE" :
"A l’aube de mes 34 ans, bien avant que l’été 2010 ne transpire de ses belles journées ensoleillées, lors d’une énième consultation chez un de ces spécialistes en blouse blanche, j’ai appris le nom de la pathologie qui me ronge depuis des années : la fibromyalgie. Un mot médicalement barbare pour définir l’union de multiples maux physiologiques souvent changeants, complexes, difficilement compréhensibles pour les âmes perplexes… Une béquille en main, telle une randonneuse acharnée, j’ai souffert et je souffre encore de douleurs progressives, de silence…
Attention : textes protégés. Ne plagiez pas au risque de sanctions...
400 × 300 - Femme à la tête de roses, 1937 Art par Salvador Dalí
| Lien permanent | Commentaires (4) | 
Facebook | | 
Imprimer
Commentaires
Un bien dur combat que je mène aussi tous les jours, ne pas baisser les bras, jamais, facile à dire, pas facile à tenir, n'est-ce pas ?
Courage à toi aussi
Bises
Marie
Écrit par : Marie-Ange | 30/04/2012
C'est vrai qu'il faut se battre tous les jours... Face à cette maladie qui est très sournoise... Face aussi aux autres qui, dans leurs regards et attitudes, nous regardent avec méprise : La maladie ne se voit pas physiquement : Nous avons bien deux jambes, deux bras. Rien d'anormal et pourtant de grands dysfonctionnements existent...
Au début, j'avoue que les dires des gens me blessaient. Les personnes ne comprennent pas, ne cherchent pas spécialement à connaître la pathologie... Nous avons perdu des amis, des copains au fil des années. Etre fatiguée, souvent malade, sans pour autant me plaindre, certains ont préféré s'éloigner. Il est vrai que lorsque l'on parle de "maladie", les gens ont un réflexe de recul, de peur...
Maintenant, avec du recul et plus de maturité, je me dis qu'il ne faut pas se renfermer, mais plutôt s'ouvrir aux autres, échanger, partager... Chaque jour est un combat. Parfois, la maladie prend le dessus... Parfois, elle nous laisse des moments de répit... Moments de plaisir et de bonheur à saisir... Les ondes malsaines passent alors que je poursuis mon chemin. Alors, oui, tu as raison de dire "ne pas baisser les bras". Nous ne sommes plus seules. Des groupes de soutien, d'écoute se forment partout. La fibromyalgie commence à être reconnue...
Le fait d'en parler ensemble, malades ou pas, permet de poursuivre notre combat. Expliquer, sensibiliser les gens, dédramatiser les concepts, changer les mentalités...
Demain sera un autre jour... Alors, profitons de chaque seconde de bonheur avec ceux qui nous aiment et qui suivent le même chemin que nous...
Si tu veux apporter un jour ton témoignage, sur ton combat, sache que la luciole de Sophie t'épaulera...
Écrit par : La luciole de Sophie | 30/04/2012
Bon courage à vous.
Merci aussi pour cette leçon d'humillité que vous me donnez.
Je me sens démuni en ce sens que je sais pas comment faire pour vous aider dans votre quotidien.
Peut-être qu'être un lecteur assidu de la Luciole est déjà une satisfaction pour vous?
Clopoète
Écrit par : clopoète | 14/09/2012
Bonjour Clopoète et merci pour votre message. C'est toujours un grand plaisir de lire vos commentaires et de vous compter parmi les lecteurs fidèles de la luciole. Merci beaucoup.
Écrit par : La luciole de Sophie | 19/09/2012