LA LUCIOLE DE SOPHIE

Juste ce message déposé sur mon mur pour vous informer que je serais absente du net  durant les prochains jours à venir. A 13 h exactement, un semis a embouti violement l’arrière de mon véhicule qui était en stationnement sur une place handicapée, au parking de la pharmacie du petit Leclerc de Saintes. Fort heureusement, ma fille et moi n’étions pas dans le véhicule. J’avais une course à faire à la pharmacie et elle m’a accompagnée. Heureusement… Ma gorge s’est nouée lorsqu’un salarié de Leclerc et de la Pharmacie a demandé à qui était le véhicule stationné… En sortant, cela a été le choc total ! Ma fille a éclaté en sanglot tant les dégâts sont impressionnants : aile droite, arrière droit, haillon, vitre, porte coffre… La voiture avait été déplacée par le choc de l’accident. Le semis pour dégager sa remorque a dû s’appuyer sur l’aile de la voiture et l’esquinter davantage. Heureusement que des témoins lui ont demandé de s’arrêter car il allait quitter les lieux comme si de rien était. Il a été désagréable dès le début. A peine un bonjour, une excuse… sur la défensive… « J’espère que vous l’avez votre macarron ? » J’aurais pu lui dire : « Oui du con, j’ai bien ma carte de stationnement handicapé ! Oui, j’ai une maladie, mais ce n’est pas écrit sur mon front !!! » A défaut, j’étais tétanisée. Le personnel de la pharmacie m’a bien aidée et a pris en charge ma fille le temps que les démarches administratives se mettent en place. Car Mr le camionneur ne voulait pas au départ remplir le constat, ni donner les coordonnés de son employeur !!! Il a fallu menacer pour qu’il fasse le nécessaire. Je suis bouleversée et très choquée par cet accident qui aurait pu avoir des conséquences beaucoup plus dramatiques !
Compte-tenu des évènements, je vous informe également que j’ai dû annuler ma participation au salon du livre de Montmorillon. Je n’ai ni la voiture, ni l’esprit pour m’y rendre. Les organisateurs du salon ont été très chaleureux, ce qui n’a pas été le cas des hôtes qui m’attendaient. J’ai eu droit à deux petites réflexions qui ne m’ont même pas donné lieu à réagir. Je m’excuse après de Patricia Galoisy, mon éditrice chez PGCOM Editions. Je me faisais une fierté de représenter PGCOM éditions… J’attendais ce salon depuis presqu’un an déjà, contente de pouvoir faire des rencontres et partages. Et bien, ce salon se fera sans moi. J’ai besoin d’être au calme, de reprendre mes esprits… A l’heure où je vous écris, j’aurais bien voulu que ma luciole et que ma fée « Bien- Être » me serrent maternellement dans leurs bras pour me rassurer, me réconforter. Je pense très fort à elles et à vous aussi qui me soutenez au quotidien.