Quand je repense à toutes ces années... (extrait de Cruzadas Celtas) (26/09/2012)
Quand je repense à toutes ces années…
Quand je repense à toutes ces années,
A ces heures difficiles à effacer.
La vie est le long fleuve tranquille
Baignée dans cette douceur fertile
Où tour à tour, les êtres,
Deviennent esclaves, puis maîtres.
Quand je repense à toutes ces années,
A ces jours de tristesse et de gaieté.
Prières à des morts que l’on n’a pas voulus,
Même si la vie nous a si souvent déçus.
Que faire de ces pleurs incessants ?
Rien ne pourra changer le présent !
Quand je repense à toutes ces années,
A ces mois, ma foi, bien vite écoulés.
Il ne faut pas en faire une maladie
Même si nos très chers sont au paradis,
Qu’est-ce que la vie ?
Une période où l’âme se meurtrit ?
Quand je repense à toutes ces années,
A ces saisons bonnes comme oubliées,
Où nous cherchons de plus près les ténèbres
Au son de cette longue marche funèbre.
Que ces quelques larmes se mêlent à ces adieux
Mais, un jour ou l’autre, on se retrouvera tous dans les cieux…
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Commentaires
"Qu’est-ce que la vie ?
Une période où l’âme se meurtrit ?"
Je dirais : "Une période où l'âme grandit". Mais bien entendu, pour cela, il faut rester ouvert et accepter les souffrances qui lui sont imposées.
Clopoète
Écrit par : clopoète | 26/09/2012
Les souffrances font partie de la vie et certes, il faut du temps pour les recevoir, les comprendre, les digérer... Qu'elles soient physiques, morales, affectives, elles demandent une ouverture d'esprit et de coeur... Un coeur qui saigne, un esprit volatile...
La vie, une période où l'âme se meurtrit car les blessures se pansent mais les cicatrices restent. Le chagrin s'estompent mais rien n'est oublié...
La vie, une période où l'âme grandit car c'est au travers de nos joies comme de nos peines que nous avançons pas à pas, parfois à tâtons. Les épreuves positives et négatives que nous vivons, nous renforcent, nous font mûrir, prendre conscience que la vie mérite d'être vécue pleinement, sans artifices...
Écrit par : La luciole de Sophie | 27/09/2012
J'ai la faiblesse de penser que notre âme est éternelle, contrairement à notre corps.
Dès lors, il faut être attentif à nourir notre âme de toutes les émotions positives et négatives, car c'est de ces émotions qu'elle retire sa force.
Bien évidemment les cicatrices resteront, j'en suis pleinement conscient.
Écrit par : clopoète | 27/09/2012
Je pense comme vous que l'âme est éternelle. Elle habite une enveloppe représentée par notre corps... Un corps qui redevient poussière et une âme qui voyage...
Une âme faite d'émotions, de souvenirs, de passions, d'envies... intégrant tel un cavenas nos qualités et défauts, nos certitudes et nos doutes, nos souffrances et nos joies...
Quand je repense à toutes ces années, je m'aperçois que le temps s'égraine trop vite et qu'il ne faut pas le gaspiller à trop vouloir se battre contre des chimères et gagner en morosité.
Les êtres qui nous ont quittés pour diverses raisons sont toujours présents en nous et nous apportent force, confiance, expérience, exemple... Dans toute négativité aussi dure qu'elle soit, on puise des énergies positives... Encore faut-il laisser le temps au temps d'apaiser les tensions, l'amertume, la déception... Encore faut-il les assimiler, les maîtriser, les transformer en trésors de vie. Les cicatrices, quant à elles, restent comme pour mieux nous rappeler le chemin parcouru et nous inviter à nous battre au quotidien...
Écrit par : La luciole de Sophie | 28/09/2012