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02/11/1976

Il était une fois une plume d'automne...

numérisation0006.jpgIl était une fois une petite fille d'automne, qui s'ennuyait souvent de ses poupées, un peu solitaire, un peu perdue au milieu d'un monde complexe.  Espiègle, elle trouvait souvent refuge dans ses lectures de livres et ses recherches faites au Centre de Documentation et d'informations...

Ainsi, elle passait de longues heures, souvent la nuit, à veiller avec  les grands classiques : Molière, Racine, Homère, Daudet, Hemingway, Balzac, Maupassant, Stendhal, Bazin, Pagnol... et les contemporains : Signol, Pennac, Michelet, Deforges, Chapsal, Pancol et tant d'autres...

Dès la sixième et jusqu'à la fin de sa scolarité, cette fillette mentionnait, avec sérieux, sur ses fiches de présentation qu'elle souhaitait devenir écrivain lorsqu'elle serait adulte... Un beau rêve qualifié comme étant puéril, naïf, irréaliste... Surtout, quand on n'en connaît pas les rouages du métier... On s'attache plus volontiers à ne retenir que les difficultés pour percer dans ce milieu comme dans d'autres...

 

Alors, au fil des années, au gré des saisons, pour s'échapper d'un quotidien sans saveur, fuir ses conflits internes, elle commença à écrire dans l'ombre,  mille et un rêves qui naissaient dans son esprit imaginatif, ses chagrins aussi... A partir d'un mot, d'une photo découpée, d'une rencontre, d'une musique, d'un film... elle écrivait des mots pour panser les maux de son esprit et offrir du plaisir aux autres. C'est ainsi que la lectrice devint plume... Tout était prétexte à écrire : un lieu, une odeur... inspirée par l'envie du moment.

Devenue femme, cette passion pour l'écriture ne la quitta pas, bien au contraire... Elle continue toujours sa prose et s'essaie à tous les genres d'écrits, les styles, tout en gardant une certaine préférence pour les romances et histoires pour enfants

Avec amusement, elle se rappelle encore de certaines anecdotes liées à son enfance dont une particulièrement : En cinquième, son professeur de Français avait refusé de corriger le premier jet de sa composition faite sur le Roman de Renart, prétextant une tricherie de sa part. Mais l'incident fut clos lorsque le second jet prouva le contraire... Elle se souvient aussi de son professeur de droit constitutionnel à la faculté de Poitiers, comme de certains enseignants qui avaient séchement avoué ne pas aimer son style... Il faut tout pour faire un monde. On ne peut pas plaire à tous les lecteurs...

La lecture et l'écriture ont fait d'elle une plume comblée : Attachante, plutôt renfermée, la communication était plus fluide et protectrice par écrit qu'oralement. Certains professeurs du cycle secondaire, devenus par la suite des relations amicales, en témoigneraient bien volontiers. Les paroles s'envolent alors que les écrits restent...

Elle reconnaît avoir hérité des gênes  artistiques de son grand-père Jean JEANNEAU, avoir eu une correspondance privilégiée avec Paul JEANNEAU, un grand oncle, qui maniait d'une main de maître, aussi bien la plume que le pinceau. Ce goût pour la calligraphie des mots, le dessin et la lecture, elle espère le perpétuer auprès de ses enfants et de son public.

A ses yeux, le plus important est d'offrir du rêve, de l'envie aux lecteurs. Au fil des pages, qu'il est bon de partir vers un voyage extraordinaire, de faire des rencontres, pour revenir, ensuite, à la réalité dès la fermeture du livre...

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Commentaires

Très joli ! J'adore. je retrouve bien la petite-fille que j'ai connue.
Je te souhaite une très belle carriére.
trop belle la photo !!!

Écrit par : marie ange | 13/06/2011

Merci Marie-Ange... Bertrand et toi m'avez connue toute gamine et malgré les distances qui nous séparent, nous avons réussi à garder contact. Je suis ravie que ce blog fraîchement réalisé plaise déjà. Je vais tâcher de le construire pas à pas, en le calquant sur ma personnalité, afin de le rendre le moins artificiel possible...

Écrit par : La luciole de Sophie | 14/06/2011

Sophie,

La description de votre parcours est intéressant.

Cependant, puis-je vous demander pourquoi travaillez-vous dans une banque au lieu d'exercer une profession qui vous conviendrait mieux? Pourquoi n'êtes-vous pas devenue bibliothécaire? Professeur de lettres?"petite" main d'une maison d'édition?


Cordialement
Sylvie

Écrit par : Sylvie | 14/06/2011

Bonjour Sylvie,
Tout d'abord, je tenais à vous remercier pour votre message qui m'encourage fortement à poursuivre ce projet de blog pour remonter avec vous le chemin d'une bonne quinzaine années d'écriture... Aujourd'hui, certains de mes écrits commencent à sortir de l'ombre... Mais vous le savez bien : sans travail, ni passion, rien est acquis. C'est pour cette raison, que très tôt, mes parents m'ont encouragée à prendre une voie moins hasardeuse. Difficile est le chemin qui mène au succès. Il faut avoir les poches pleines de rêves et garder les pieds sur terre... Dans le monde de l'édition, comme dans tous les métiers artistiques, nul ne peut se prémunir de son avenir... Le monde est un balancier : on peut connaître l'échec constant, sortir du lot un instant puis retomber dans le néant, ou s'accrocher, travailler pour maintenir de manière stable, ses rêves éveillés. Mais, parfois, la passion ne suffit pas. Les modes changent aussi...
L'idée d'être bibliothécaire m'a souvent effleuré l'esprit, étant une passionnée des livres. Tous mes temps libres durant ma scolarité étaient consacrés à la lecture, aux recherches aux CDI. Mais la raison l'a emporté sur la passion : j'ai préféré prendre un cursus professionnel afin "d'assurer" un avenir plus serein. Je n'étais pas une élève douée pour les grandes études. Et puis, face à la concurrence, à l'instabilité économique, il m'a fallu faire des choix. Aujourd'hui, il faut savoir se préserver financièrement, être pluridisciplinaire et autonome. J'espère avoir répondu à vos interrogations. Au plaisir de vous lire.

Écrit par : La luciole de Sophie | 14/06/2011

Chère plume d'automne,
Merci de m'avoir conviée dans ton antre, là où tes écritures vont enfin se dévoiler au monde.
Je connais bien la valeur des rêves, ce sont eux qui ont guidés ma vie.
Je te souhaite donc de beaux songes éveillés aux pays des mots !
Amitiés
Iléã

Écrit par : Iléã | 14/06/2011

Merci à toi Iléa d'avoir entrepris, au détour d'un chemin, le temps de quelques instants, un arrêt auprès de la luciole de Sophie. Cela me touche d'autant plus que tu es une artiste au grand coeur, pleine de talents... J'ai, comme toi, l'envie constante de partager ma passion avec le public, de toucher du bout des doigts l'étoile magique, afin de laisser tomber cette pluie de bonheur sur mes fans et fidèles compagnons de mots... Mes yeux brilleront de mille feux tant que vous tous me porterez dans vos coeurs... Au plaisir de te lire.

Écrit par : La luciole de Sophie | 14/06/2011

Bonsoir la Luciole,
Ce texte me fait penser à mon amitié perdue. Comme vous, elle possède une belle plume, comme vous, elle répondait "écrivain" quand on lui demandait ce qu'elle voulait faire et comme vous, elle a subit les railleries des adultes.
Maintenant, elle se perd dans un bureau à faire un boulot qu'elle n'aime pas.
Je suis certain que votre témoignage lui apporterait du réconfort, mais voilà, elle ne lit même plus mes messages.

Mais pour en juger par vous-même, voici l'adresse de son blog; peut-être aimerez vous lire ces publications.
http://delphiine.hautetfort.com/

Bonne soirée et beaucoup de zen pour cette soirée.

Clopoète

Écrit par : clopoète | 01/10/2012

Bonjour Clopoète. Je vous réponds après une longue période d'hibernation... Mais mieux vaut tard que jamais ! Merci pour votre message. A mon sens, une belle et véritable amitié ne peut s'éteindre. J'ose croire que vous aurez les mots pour trouver l'issue à ce silence. Parfois, il faut laisser le temps s'installer pour retrouver de l'harmonie dans la paix, la solitude. Voyez la luciole de Sophie ! Plus d'un an d'inactivité, sans échange ni partage. Cela ne veut pas dire qu'il n'existe plus rien. On se terre dans l'oubli. L'isolement conduit à la fuite de l'autre et de soi-même. Mais tel le phénix, il faut s'éteindre pour renaître parfois de ses cendres. C'est imagé mais je pense que vous comprendrez comme moi qu'il faut parfois se renfermer dans sa bulle, se poser, se reposer, faire la paix avec soi, se redécouvrir pour ramener au fil des jours un peu de douceur, de couleur... Pas facile de trouver sa place. Les verbes "POUVOIR" et "VOULOIR" s'entrechoquent bien souvent, laissant place au doute, la déception, le rejet de tout et des autres. J'ose espérer que l'amitié que vous portez à Delphine refleurira prochainement. Ecoutez, soyez patiente. Je vous promets de découvrir le blog de votre amie prochainement. En attendant, prenez soin de vous. Au plaisir de vous lire au travers mes partages.

Écrit par : La luciole de Sophie | 14/11/2014

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