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07/06/2012

Sérénité et joie de vivre...

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Il y a environ plus de neuf heures maintenant, je disais : "Il y a des voyages où l'on ne ressort pas indemne". Ce soir, je confirme... Je suis partie dans l'après-midi, le coeur vide, la mine déconfite, ma bulle toute dégonflée, retrouver l'aile réconfortante d'une de mes fées.

C'est vrai que l'annonce d'une triste nouvelle, cela peut inverser le cours d'une journée, voire bouleverser une existence... Des giffles, tout le monde s'en prend, mais je vous avouerai que cette giffle matinale m'a transcendée, au point que je n'ai pas eu le réflexe de l'esquiver. Je l'avoue, je le sais... Eponge, je le suis, éponge, je le resterais, aspirant sans vergogne, toutes les émotions existentielles...

La tristesse, l'amertume, les regrets, les doutes m'ont fait perdre de vitesse... Ma bulle dégonflée en quelques heures, il était temps de rejoindre ma "Destination Bien-Être". Ma tête et mon corps étaient prisonniers d'un flux de sentiments parasitaires incontrôlables, de tensions nerveuses et musculaires... Je suis rentrée dans mon petit coin de paradis, ainsi, avec l'envie et la conviction de retrouver la sérénité et la joie de vivre...

Une confidence qui n'en est plus une : Dans mon sac, j'avais deux galets finement polis par la danse des vagues perlantes... Un souvenir de l'Ile de Ré, autre refuge, pendant les vacances , quand je peux me libérer... Vous trouverez étrange de trouver deux galets au fond d'un sac rempli de mille autres curiosités. Quoi, il n'y a pas lieu de hausser les épaules : Ce n'est qu'un sac de fille, après tout !

Ces deux "vulgaires" pierres pour vous, avaient (et auront toujours) une signification bien particulière à mes yeux... Le premier galet représentant la dureté, la colère, la tristesse, toutes les blessures de la vie, les strass et le stress, le poids des maux... Le second galet évoquant la force, la joie, l'amour et sa jumelle l'amitié, les cicatrices de la vie, la sérénité, la joie de vivre...

Je suis rentrée donc dans l'institut, me réfugier quelques instants, le coeur meurtri par une série de questions et de doutes qui revenaient en boucle dans ma tête. Mon amie Frédérique a été d'un grand réconfort, et son institut un havre de paix... On a tous des endroits où l'on aime se recueillir, se blottir, se ressourcer, ne serait-ce que quelques minutes. Et bien, j'étais là et lasse... Mon sac à terre, je déposais mon mal-être, vous savez ce boulet invisible qui vous empêche d'avancer comme vous le souhaitez... Sûr, au cours de notre vie, il y a toujours des chemins caillouteux qui s'offrent à nous, des sentiers escarpés où l'on grimpe péniblement... Parfois, c'est juste un simple petit caillou coincé dans notre soulier qui nous gêne... Vous me direz que tout n'est histoire que de pierre... Mais nul ne peut-être de pierre, ni de marbre, en entrant dans un centre esthétique, non ?

L'expérience de ce jour m'a montré que même la plus solide des carapaces pouvait se ramolir et laisser place à la fragilité, la beauté de l'âme... Du gommage, mon enveloppe est redevenue douce, détachée des impuretés, des lambeaux de peaux mortes... Impressionnant ce que d'une momie au soleil, on peut en raffraîchir le corps et l'esprit...

Plus le bien-être gagne en moi, plus mon besoin de massothérapie s'accroît... Le corps s'accoutume de ce sentiment de bien-être retrouvé. Le stress augmente chaque jour, nous presse comme des citrons... nous oppresse jusqu'au moment où l'on arrive à tirer sur la sonnette d'alarme... Avant qu'il ne soit trop tard, avant que l'acidité des gens qui nous entourent, l'aigreur de nos environnements nous polluent et obstruent nos yeux, notre âme, notre corps et notre coeur...

Les bénéfices des soins qui me sont prodigués sont impressionnants depuis mon entrée à "Destination Bien-Être". Je le sens et le vis à travers la récupération plus rapide de ma fatigue, le contrôle de mes douleurs plus espacées, un dynamisme et un calme plus accrus. Mon entourage proche le ressent tout autant que moi. C'est ce que j'appelle la "zen attitude"... Mais, cela se travaille de fond et avec la forme avec son esthéticien(ne) et ses conseils... Pour ma part, tout n'est question de confiance, d'amitié, de partage...

J'avoue qu'une partie du massage de ce jour n'a pas éveillé les mêmes sens, la même ouverture de mon esprit. Je me trouvais prisonnière de mes questions, d'idées sortant telle une éruption volcanique. Le recul de cet incident me fait penser à Freud... Dans la maison, il y a le "moi", le "surmoi", le "subconscient" et "l'inconscient"... Et quand tout le monde se mélange, cela fait un joli fouilli ! Bien, c'est un peu l'image qui ressort de ce que je ressentais. Après, au fil du massage, j'ai réussi à me détendre, en discontinuité... Le massage des mains et des pieds m'a replongé dans mes lumières éphémères (déjà connues dernièrement), avant de me retrouver dans un état inexpliquable. Je voyais comme un film blanc alors que mes yeux étaient clos... J'étais bien au point de vouloir y rester. Lorsque le travail des mains et des épaules a commencé, j'ai eu pas une angoisse qui a monté dans ma gorge, mais plutôt une boule de je ne sais quoi... Une forte envie de pleurer qui ne venait pas... Le travail plus accès à ma tête par la suite, a libéré mon esprit et déplacé cette angoisse vers mon ventre... Les sentiments et les émotions ont combattu entre eux... La seule chose que je peux dire et j'en suis encore toute marquée : Alors que je n'étais pas en stade d'éveil, je me suis sentie apaisée alors que je pleurais... Incroyable, je me vidais de ma tristesse accumulée, de mes pleurs refoulés... J'ai dû mal à interpréter tout ceci, même si mon esthéticienne m'a rassurée... Pleurer sans pouvoir contrôler ses pleurs ! Avouez que c'est intriguant, destabilisant. Si bien qu'à mon éveil, je doutais de la part de réel et d'irréel dans les sensations que je venais de cueillir...

Je suis restée quelques instants avec Frédérique... l'envie d'échanger, de me sécuriser de cette belle amitié, de comprendre le mécanisme de nos sens.... On n'explique pas tout. L'important étant de se sentir bien. Ma "fée" a le meilleur massage que je connais... Des masseurs, j'en ai connu de part mon suivi médical,mais nul n'a égalé celui-ci... C'est apaisant. Le bonheur vous inonde lorsque vous approchez du relâchement le plus total de votre corps et de votre esprit. Oui, quel plaisir et bien-être d'être relaxée, gommée de ses impuretés sou des mains expertes, sûres d'elles... des gestes lents, doux, d'une précision. Frédérique Renoux arrive à ressentir les points où la douleur se loge. Je n'ai pas à parler. Je la laisse travailler et ce n'est qu'après je lui fais part des vérités présentes, des sensations attrapées au fil du massage... Mes muscles, mon corps et mon esprit se relâchent progressivement, à mesure que le massage se développe. Qu'il est bon de se sentir bien. Jamais je n'avais ressenti de sensations de bien-être, ô combien rares en ce monde.

Je suis entrée dans ma "Destination Bien-Être" avec deux galets. J'en suis repartie avec un seul... Plus légère, à nouveau dans ma bulle, les yeux ailleurs entre le présent et je ne sais quoi. Alors dès que je vois deux galets posés l'un sur l'autre, je ne peux m'empêcher de repenser aux deux galets que je possédais. Il me reste à présent un galet, le plus important à conserver : celui évoquant la force, la joie, l'amour et sa jumelle l'amitié, les cicatrices de la vie, la sérénité, la joie de vivre... Merci à Frédérique pour m'avoir apaisée, rééquilibré le corps et l'esprit, harmonisé mes sens... J'espère que vous, qui suivez ces séances, qui souffrez ou n'osez passer les portes d'un centre esthétique... j'espère du fond du coeur que cet article vous donnera espoir et envie d'essayer à votre tour. Il doit bien exister une fée comme la mienne qui vous procurera bien-être et sérénité... Pour partir en "Destination Bien-Être", il faut être en condition pour revenir sans coup de soleil mais avec sérénité et joie de vivre !

Commentaires

‎"Le seul bonheur qu'on a vient du bonheur qu'on donne". [Edouard Pailleron]

Écrit par : La luciole de Sophie | 08/06/2012

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