29/10/2011
Hommage aux martyrs (Chanson extraite de "Cruzadas Celtas")
Hommage aux martyrs
Soulevant des pieds les fleurs
Sous ces fracas de coups, de tirs,
Désordonnés par la haine et ces peurs
D’affronter la vérité, le regard des martyrs...
Hommage aux martyrs, à tous ces hommes de courage,
Qui, par honneur, loyauté, ont combattu non sans rage…
Hommage aux martyrs, morts pour une patrie de Sages…
Abîmés, usés par ces atrocités, ces tueries,
Troués, bombardés par toutes ces barbaries
Foudroyantes parcourues à travers ces nations
Qui tombent comme des bombes, à exclure toute vision…
Hommage aux martyrs, à tous ces hommes de courage,
Qui, par honneur, loyauté, ont combattu non sans rage…
Hommage aux martyrs, morts pour une patrie de Sages…
A effacer les remparts d’une paix, les piliers des Nations ;
Qui ont enrôlé, commandé toutes ces révolutions ?
Des hommes influents, égoïstes, possédés de duperie
Menant leurs fragiles actions par de claquantes fourberies.
Hommage aux martyrs, à tous ces hommes de courage,
Qui, par honneur, loyauté, ont combattu non sans rage…
Hommage aux martyrs, morts pour une patrie de Sages…
Illustration trouvée sur le net "Bois Belleau - juin 1918"
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Le train endiablé ( chanson extraite de Cruzadas Celtas)
Le train endiablé
Il passait ça et là, les fumées dispersées,
Aspirant la laideur du monde ; ici se dissipait
Un lit de feuilles froissées, d’ajoncs, de longues fougères,
Où la creuse vallée faisait place à la rivière la plus chère.
Le train, le train, le train…
Va et vient de corps, de rencontres sans lendemain,
Cadences, vitesses qui s’enchainent,
Entre lumière et obscurité,
Le train endiablé s’en est allé…
Suivant ainsi le ferraillement, la locomotive s’enfonçait,
Glissant, entraînée par le vent lent et glacé qui coupait,
A chaque sortie de tunnel, le frein de toute solitude
A travers les courbes, la longévité du col du Sud.
Le train, le train, le train…
Va et vient de corps, de rencontres sans lendemain,
Cadences, vitesses qui s’enchainent,
Entre lumière et obscurité,
Le train endiablé s’en est allé…
Des étreintes, aucune maison en vue pendant
Que la voie changeait de rive capricieusement.
Seul, en silence, le paysage restait derrière :
Chevauchées de prairies, versants, forêts de lierres.
Le train, le train, le train…
Va et vient de corps, de rencontres sans lendemain,
Cadences, vitesses qui s’enchainent,
Entre lumière et obscurité,
Le train endiablé s’en est allé…
Très pur, au son du vibrant klaxon,
Secousses rythmées, il file bien loin à l’horizon.
Couvrant cris étouffés, mots tendres soufflés,
Souvenirs de baisers volés, d’adieux envolés
Le train, le train, le train…
Va et vient de corps, de rencontres sans lendemain,
Cadences, vitesses qui s’enchainent,
Entre lumière et obscurité,
Le train endiablé s’en est allé…
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"Le livre contemporain ou ancien a une vitrine" (Sud-Ouest 29/10/2011)
Pour ceux qui auraient oublié ou n'auraient pas eu l'information : demain aura lieu le 6ème salon du livre à La Jarrie... Je vous y attends...
Cet article est également disponible sur le site de Sud-Ouest Journal :
http://www.sudouest.fr/2011/10/29/le-livre-contemporain-o...
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