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22/12/2008

En mémoire à Jacques MAYOL (1927-2001)


Les dauphins, une philosophie à part...

28/06/2000

IL ETAIT UNE FOIS L'ENVIE D'ETRE AUTEURE... ENTRE ENVIE ET DESILLUSIONS...

 Il était une fois l'envie d'être auteure... Une envie très profonde qui m'a motivée, au point qu'un jour, j'ai envoyé l'un de mes premiers manuscrits intitulé "Sud, mon refuge" aux Editions du Panthéon...

Pourquoi les Editions du Panthéon ? Parce qu'à l'époque, déjà bien jeune, j'avais cette soif d'écrire, de faire partager mon univers... Dans un journal TV, j'avais lu cette petite annonce publicitaire... Vous savez... "Maison d'édition recherche de futurs talents"...

C'est ainsi que j'ai envoyé, pour la première fois, un manuscrit... avec la peur d'être plagiée par un inconnu, d'obtenir une réponse négative de la part de cette maison d'édition... avec l'espoir de voir mon rêve se réaliser : celui d'être publiée.

C'est ainsi, avec grande surprise, que le 10 mai 1999, j'ai reçu, au domicile de mes parents, une réponse inattendue... On  retenait mon écrit, me proposant une publication à compte d'auteure... promettant un tirage important, une diffusion large au niveau de la presse, des médias nationaux... promettant une rémunération intéressante, une participation éventuelle à des prix littéraires...

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Trop beau pour être vrai... Car, véritablement, le rêve est retombé comme un soufflé... A la troisième page, un petit paragraphe décrit l'aspect financier... On me demande la modique somme de 29 900 francs (soit 4 558,23 euros)... Une bagatelle me diriez-vous ?

Autant dire, qu'à mon âge, j'ai reçu une belle leçon de vie et en ai tiré, très vite, les enseignements. Cet exemple est une belle expérience, amère mais également enrichissante pour les années à venir... Une grosse claque, lorsque l'on est pleine de rêves comme moi...  Mais, je viens de découvrir le prix de la réussite...

Les enjeux sont tellement élevés que j'ai refusé leur proposition, leur demandant une nouvelle proposition, compte tenu de mon statut (sans ressource, avec des projets plus concrets en tête : financer mon BAFA, mon permis de conduire...).

Mon courrier daté du 27 mai 1999 a fait mouche, puisqu'un nouveau courrier des Editions du Panthéon est arrivé le 14 juin au domicile de mes parents... Cela pouvait être culotté de ma part de me battre contre ce monstre de l'édition... Mais l'envie, le désir de réaliser mon rêve de petite fille est si fort...

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 Le courrier des Editions du Panthéon reçu le 14 juin 1999 est clair : Oui, mon manuscrit rentre dans leur ligne éditoriale... On me propose qu'un contrat à compte d'auteure car plus aisé de recevoir des fonds que d'investir pour le compte d'un tiers inconnu... Aucune tolérance à l'échec...

Quoiqu'il advienne, la maison d'édition me propose au rabais : un tirage plus restreint... une baisse des frais de réédition... de meilleures conditions de rémunération... Pour la modique somme de... 17 100 francs (soit 2 606,88 euros). Une paille !!!

C'est sans espoir... Un échec... La bataille est certes perdue, mais la guerre ne l'est pas... Le 14 décembre 1999, j'ai renvoyé un courrier pour indiquer mon insatisfaction quant à leur proposition disproportionnée par rapport à ma situation financière personnelle... Il ne faut pas oublier... Je suis aux études... Je n'ai pas d'emploi, pas de salaire...

Le 21 décembre 1999, je comprends que la partie est terminée... Le bras de fer était déloyal... On n'est pas dans le même monde... Entre ceux qui ont de l'argent pour être publiés et ceux qui n'en n'ont pas...  avec ou sans talent... 

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J'avoue avoir laissé le temps passer avant de leur répondre... La pilule a été franchement amère... entre envie et désillusions... la balance avait basculé... C'est donc en date du 06 juin 2000 que j'ai fait part aux Editions du Panthéon, de mon renoncement à leur proposition... et de mon désir de récupérer mon manuscrit envoyé...

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Et c'est en date du 28 juin 2000 que l'histoire se termine... Enfin, le chapitre... Car, de cette expérience, mon envie s'accroit... Je n'espère pas dans l'immédiat être publiée, parce qu'il faut convenir de l'aspect financier, de l'investissement reçu et offert... J'ai d'autres priorités tant sur les plan scolaire, professionnel... La marche est longue.

Dire que je n'ai pas de peine, serait mentir. Mais, rien est perdu... Je reste persuadée qu'un jour, je serais publiée à compte d'éditeur... D'ici là, je vais surmonter d'autres épreuves, mettre bas à d'autres projets.... Je vais me battre comme d'autres l'ont fait, redoubler de patience et d'endurance, poursuivre dans l'ombre mes écrits... M'investir dans des voies plus littéraires...

J'espère continuer mon chemin d'auteure et ne pas avoir la plume sèche... Cette désillusion d'un jour deviendra, avec patience, un rêve exaucé...

02/11/1976

Il était une fois une plume d'automne...

numérisation0006.jpgIl était une fois une petite fille d'automne, qui s'ennuyait souvent de ses poupées, un peu solitaire, un peu perdue au milieu d'un monde complexe.  Espiègle, elle trouvait souvent refuge dans ses lectures de livres et ses recherches faites au Centre de Documentation et d'informations...

Ainsi, elle passait de longues heures, souvent la nuit, à veiller avec  les grands classiques : Molière, Racine, Homère, Daudet, Hemingway, Balzac, Maupassant, Stendhal, Bazin, Pagnol... et les contemporains : Signol, Pennac, Michelet, Deforges, Chapsal, Pancol et tant d'autres...

Dès la sixième et jusqu'à la fin de sa scolarité, cette fillette mentionnait, avec sérieux, sur ses fiches de présentation qu'elle souhaitait devenir écrivain lorsqu'elle serait adulte... Un beau rêve qualifié comme étant puéril, naïf, irréaliste... Surtout, quand on n'en connaît pas les rouages du métier... On s'attache plus volontiers à ne retenir que les difficultés pour percer dans ce milieu comme dans d'autres...

 

Alors, au fil des années, au gré des saisons, pour s'échapper d'un quotidien sans saveur, fuir ses conflits internes, elle commença à écrire dans l'ombre,  mille et un rêves qui naissaient dans son esprit imaginatif, ses chagrins aussi... A partir d'un mot, d'une photo découpée, d'une rencontre, d'une musique, d'un film... elle écrivait des mots pour panser les maux de son esprit et offrir du plaisir aux autres. C'est ainsi que la lectrice devint plume... Tout était prétexte à écrire : un lieu, une odeur... inspirée par l'envie du moment.

Devenue femme, cette passion pour l'écriture ne la quitta pas, bien au contraire... Elle continue toujours sa prose et s'essaie à tous les genres d'écrits, les styles, tout en gardant une certaine préférence pour les romances et histoires pour enfants

Avec amusement, elle se rappelle encore de certaines anecdotes liées à son enfance dont une particulièrement : En cinquième, son professeur de Français avait refusé de corriger le premier jet de sa composition faite sur le Roman de Renart, prétextant une tricherie de sa part. Mais l'incident fut clos lorsque le second jet prouva le contraire... Elle se souvient aussi de son professeur de droit constitutionnel à la faculté de Poitiers, comme de certains enseignants qui avaient séchement avoué ne pas aimer son style... Il faut tout pour faire un monde. On ne peut pas plaire à tous les lecteurs...

La lecture et l'écriture ont fait d'elle une plume comblée : Attachante, plutôt renfermée, la communication était plus fluide et protectrice par écrit qu'oralement. Certains professeurs du cycle secondaire, devenus par la suite des relations amicales, en témoigneraient bien volontiers. Les paroles s'envolent alors que les écrits restent...

Elle reconnaît avoir hérité des gênes  artistiques de son grand-père Jean JEANNEAU, avoir eu une correspondance privilégiée avec Paul JEANNEAU, un grand oncle, qui maniait d'une main de maître, aussi bien la plume que le pinceau. Ce goût pour la calligraphie des mots, le dessin et la lecture, elle espère le perpétuer auprès de ses enfants et de son public.

A ses yeux, le plus important est d'offrir du rêve, de l'envie aux lecteurs. Au fil des pages, qu'il est bon de partir vers un voyage extraordinaire, de faire des rencontres, pour revenir, ensuite, à la réalité dès la fermeture du livre...

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