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14/02/2015

La St Valentin selon Dany M

 

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Un petit mot de Dany M à l'occasion de la Saint Valentin : Sa conception de la St Valentin
MA SAINT VALENTIN.....

Ah l'amour, l'amour, mais celui de la St Valentin, pas l'amour passion, pas l'amour partage, pas l'amour chaud, juste l'amour "cadeaux"!

...

Toute une histoire pourtant!
La journée de la St Valentin existe depuis la Rome Antique et était également fixée le 14 février mais dédiée au dieu Lupercus, dieu de la fertilité!
De la fertilité? Eh oui, Mesdames et Messieurs!
C'était une journée dédiée aux jeux de l'amour physique ! Certes dans un but précis, celui de se reproduire, mais vous n'allez pas me faire croire qu'on ne faisait l'amour que pour se reproduire! Allons, il devait bien exister quelques coquins et coquines!
Puis la St Valentin a pris une autre tournure au Moyen-Age!
Echange de billets doux entre prétendants! Que c'est mignon!
Et puis la nouvelle génération a tout gâché!
Ah! Fichue société de consommation qui a détruit un mythe d'orgies sexuelles durant l'Antiquité et de romantisme durant le Moyen-Age!
Maintenant la St Valentin est devenue une orgie de dépenses!
Les cadeaux sont tous rouges, avec des coeurs partout, tant de coeurs qu'on ne voit même plus où se cache ce bel amour!
Est-il besoin d'offrir un cadeau pour prouver son amour? Je ne pense pas, car le plus beau des cadeaux est de donner non seulement son coeur, mais aussi son temps, sa patience, son attention, sa douceur, sa compréhension à l'être que l'on aime!
Et si votre partenaire veut un cadeau quand même, me direz-vous? Eh bien offrez ce que vous avez de plus cher! Votre corps !
Donc vous l'aurez compris, pour moi, pas de St Valentin! Je ne l'ai jamais fêté et ne le fêterai jamais!
Car mon amour n'a pas de date, n'a pas besoin d'être récompensé par un cadeau, mon amour est entier et unique à chaque fois!
Pour ceux qui y tiennent tout de même : Bonne Saint Valentin, faites peu de cadeaux et beaucoup l'amour!!!
Affectueusement vôtre!
Dany M

22/12/2014

Pablo Néruda : La morte (La muerta, 1952)

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Si brusquement tu cesses d’exister,
Si brusquement tu ne vis plus,
Moi je vivrai.
...
Je n’ose pas,
Je n’ose pas écrire:
Si tu meurs.

Moi je vivrai.

Car là où on ne laisse pas parler un homme
Ma voix s’élève.

Là où le bâton s’abat sur les Noirs,
Je ne peux pas, moi, être mort.
Si l’on met en prison mes frères
Il faudra qu’on m’y mette aussi.

Quand la victoire,
Non ma victoire,
Mais la grande victoire
Arrivera,
Même muet je devrai parler:
Je la verrai, serais-je aveugle, s’avancer.

Mais non, pardonne-moi.
Si toi tu ne vis plus,
Si toi, ma chérie, mon amour,
Si toi
Tu meurs,
Toutes les feuilles tomberont sur ma poitrine,
Il pleuvra sur mon âme nuit et jour,
La neige brûlera mon cœur,
J’avancerai avec du froid, du feu, la mort, la neige,
Mes pieds voudront marcher vers le lieu où tu dors,
Pourtant
Je resterai vivant,
Puisque tu m’auras aimé en toutes choses
Indomptable
Et que tu sais bien, mon amour, que je ne suis pas seulement
Un homme
Mais tous les hommes.

***

Pablo Neruda (1904-1973) – Les Vers du Capitaine (Los versos del Capitán, 1952)

18/11/2014

Pensées partagées...

"Rien ne peut et ne pourra stopper ce qui nous lie si étroitement.

Personne ne pourra jamais comprendre ce qui nous unit.

Le savons-nous, nous-mêmes d’ailleurs ?

Nous avons senti animalement que nous nous ressemblions. Jamais je n’ai pensé à cela avant.

En fait, j’ai l’impression d’être la moitié d’une personne et l’autre moitié, c’est toi.

Voilà, c’est ça, à nous deux nous formons une seule personne avec toutes ses ambiguïtés.

A toi, la précision, la sérénité.

A moi, l’impatience et la spontanéité.

Mais ces valeurs sont parfois et heureusement interchangeables ! Quand l’in ne va pas, c’est l’autre qui le remotive !

Etrange, en fait, comme situation d’autant que les deux moitiés de cet être ne sont que peu réunies mais elles savent l’un et l’autre qu’elles peuvent compter sur leur soutien mutuel.

Etrange sensation ! Savoir qu’il nous manque une partie de soi mais savoir qu’elle est si présente que même la distance et l’éloignement n’y peuvent rien.

Tu le vis mieux que moi, me semble-t-il ou tu ne me dis pas quand ta complémentarité te manque.

Dommage, cela me flatterait que, finalement sans cette petite partie de notre « tout », tu te sentes désemparé.

A chacun sa fierté ! J’oublies cette faiblesse et je peux avouer que sans cette moitié, ma vie me semble divisée. Je te sens près de moi comme un amputé ressent son membre absent et regrette ce temps où le froid, la chaleur venait caresser cette extrémité qu’il a perdue.

Mais de nos jours, la médecine fait de grands progrès et je ne doute pas que nous trouvions un remède pour réunir enfin ces deux parties si complémentaires.

Quand ce jour arrivera, nul doute que cela fera grand bruit ! Normal ! Quand de tels progrès sont réalisés, le « monde » s’y intéresse largement !

Imagine ! Moi je le rêve déjà mais à moitié forcément !

Alors laissons les médecins du temps faire leur œuvre, regardons-les s’affairer près de ces deux moitiés, admirons leur précision et nous jubilerons le jour où enfin ils annonceront au monde entier que la greffe a enfin réussi et que plus jamais ta moitié et la mienne seront séparées !

J’y crois et toi ?

Chaque jour, une étape nouvelle est franchie. Alors, vu les avancées de la science, pourquoi pas ?

Tu le dis souvent : PATIENCE"