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16/11/2010

Et que fondent les glaçons...

Et que fondent les glaçons…

l'abandon.jpg

 

Mon bourreau, je t’aime d’une telle passion

Eprise, emprise de tes chaines de séduction

Prisonnière aux yeux vides, je ne vois plus…

De ton pouvoir, à la coupe que j’ai bu,

Ton élixir du vice et du plaisir

M’a ensorcelée au point d’en frémir…

 

Tes mains me donnent des frissons

Et dansent aux rythmes d’une chanson

Reviens mon amour, vibrons à l’unisson

Brisons la glace et que fondent les glaçons…

 

Perdue, vaincue, longeant ce couloir

Ainsi, s’illumine mon lourd désespoir,

Passant du noir obscur à la lumière

Mes larmes seront tiennes en prière

Mon amour, mon poison, ma vie,

La sentence de ma mort nous unit…

 

Tes mains me donnent des frissons

Et dansent aux rythmes d’une chanson

Reviens mon amour, vibrons à l’unisson

Brisons la glace et que fondent les glaçons…

 

Trahie par les miens, je te fusille des yeux

M’imprégnant de toi, tant que je le peux…

Demain, s’éteindra le coucher du soleil ;

Mais notre divin amour restera pareil !

Les pieds dans la neige, j’ai besoin de force,

Avant que ta lame tranchante embrasse mon écorce.

 

Tes mains me donnent des frissons

Et dansent aux rythmes d’une chanson

Reviens mon amour, vibrons à l’unisson

Brisons la glace et que fondent les glaçons…

 

Serre-moi fort dans tes bras vigoureux,

Ronronnons comme deux chats heureux…

De ma cellule où j’étais recluse, tapie,

J’ai voulu que ce moment soit infini…

Je t’aime, mon bourreau, âme perdue

De ta hache, ma tête, tu as fendue…

 

Tes mains me donnent des frissons

Et dansent aux rythmes d’une chanson

Reviens mon amour, vibrons à l’unisson

Brisons la glace et que fondent les glaçons…

Photo trouvée sur le net

14/11/2010

Rencontre littéraire et artistique en faveur de la liberté d'expression le 14/11/2010 : Le temps des heures

Temps qui passe.jpg

 

Dans ce siècle, les saisons ne font que passer :

Nous naissons, vivons, pour ensuite trépasser...

C'est le temps des heures, le temps des heures...

 

Anonymes, dénoyautés et pressés,

Désinvoltes, pressés et stressés,

Par un clic, tourne la Grande Roue,

 

Dans ce siècle, les saisons ne font que passer :

Nous naissons, vivons, pour ensuite trépasser...

C'est le temps des heures, le temps des heures...

 

Dans un effet irréel de balancier,

Le temps chronomètre se fait justicier,

Pour donner, montre en main, aux oubliés de l'histoire,

Une seconde, une minute, une heure d'espoir,

 

Dans ce siècle, les saisons ne font que passer :

Nous naissons, vivons, pour ensuite trépasser...

C'est le temps des heures, le temps des heures...

 

De voir un jour les pendules s'arrêter,

Plus de saisons ; les horaires ne font que stagner,

Pour que les hommes respirent sereinement,

Une éternité, une vie, une année, un mois, un instant...

 

Dans ce siècle, les saisons ne font que passer :

Nous naissons, vivons, pour ensuite trépasser...

C'est le temps des heures, le temps des heures...

 

photo trouvée sur le net : jeux-peints.over-blog.com - 349 × 499 - Le temps qui passe 1977.

12/11/2010

"Toutes les femmes sont des roses…" chanson extraite de "Cruzadas Celtas"

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Voilà des siècles passés que sont nées

Les roses, ces fleurs à l’emblème sacré

Que la nature féminine, en nous, a développée

Et conservée précieusement, d’année en année.

Des roses qui, souvent, vous ont réchauffé le cœur

Et qui ont effacé, de gentillesse, certaines douleurs.

Roses rouges flamboyantes de chaleur,

Un matin, vous avez cueilli ces fleurs,

 

Roses à la tendresse d’une amie, d’une mère,

Toutes les femmes sont des roses, aussi sincères…

Toutes les femmes sont des roses, qui, au travers

De nos parures de passions, ont résisté aux hivers…

 

Vous offrant l’amitié d’une rose,

Sourire au crépuscule paisible qui ose…

D’innombrables souvenirs éternels en sont la cause,

Moments privilégiés d’émotions écloses.

Fortifiée malgré les hivernales rigueurs,

Ayant poussé avec les printemps, étés et leurs couleurs.

Avec le piquant de nos tiges et feuillages à splendeurs,

Les roses que nous sommes, gorgées de matinales rosées, d’odeurs,

 

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Roses à la tendresse d’une amie, d’une mère,

Toutes les femmes sont des roses, aussi sincères…

Toutes les femmes sont des roses, qui, au travers

De nos parures de passions, ont résisté aux hivers…

 

Vous permettront de vous épanouir d’avantage

Avec autant d’amour, de souplesse et de rage,

Partageant l’hardiesse de notre nouvel âge

Auprès de tout notre proche entourage.

Ces roses âgées sont loin de se faner ;

Elles ont tant à vous faire partager,

Autant d’émotions fleurissantes à conserver

Pour le plaisir de vous qui savaient les aimer.

 

Roses à la tendresse d’une amie, d’une mère,

Toutes les femmes sont des roses, aussi sincères…

Toutes les femmes sont des roses, qui, au travers

De nos parures de passions, ont résisté aux hivers…