26/09/2012
Quand je repense à toutes ces années... (extrait de Cruzadas Celtas)
Quand je repense à toutes ces années…
Quand je repense à toutes ces années,
A ces heures difficiles à effacer.
La vie est le long fleuve tranquille
Baignée dans cette douceur fertile
Où tour à tour, les êtres,
Deviennent esclaves, puis maîtres.
Quand je repense à toutes ces années,
A ces jours de tristesse et de gaieté.
Prières à des morts que l’on n’a pas voulus,
Même si la vie nous a si souvent déçus.
Que faire de ces pleurs incessants ?
Rien ne pourra changer le présent !
Quand je repense à toutes ces années,
A ces mois, ma foi, bien vite écoulés.
Il ne faut pas en faire une maladie
Même si nos très chers sont au paradis,
Qu’est-ce que la vie ?
Une période où l’âme se meurtrit ?
Quand je repense à toutes ces années,
A ces saisons bonnes comme oubliées,
Où nous cherchons de plus près les ténèbres
Au son de cette longue marche funèbre.
Que ces quelques larmes se mêlent à ces adieux
Mais, un jour ou l’autre, on se retrouvera tous dans les cieux…
texte protégé
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25/09/2012
Le temps des heures (extrait de Cruzadas Celtas)
Le temps des heures
Dans ce siècle, les saisons ne font que passer :
Nous naissons, vivons, pour ensuite trépasser…
C’est le temps des heures, le temps des heures…
Anonymes, dénoyautés et pressés,
Désinvoltes, pressés et stressés,
Par un clic, tourne la Grande Roue,
Cœur à deux rythmes, aiguilles du grand Fou,
Dans ce siècle, les saisons ne font que passer :
Nous naissons, vivons, pour ensuite trépasser…
C’est le temps des heures, le temps des heures…
Dans un effet irréel de balancier,
Le temps chronomètre se fait justicier,
Pour donner, montre en main, aux oubliés de l’histoire,
Une seconde, une minute, une heure d’espoir,
Dans ce siècle, les saisons ne font que passer :
Nous naissons, vivons, pour ensuite trépasser…
C’est le temps des heures, le temps des heures…
De voir, un jour les pendules s’arrêter,
Plus de saisons ; les horaires ne feront que stagner,
Pour que les hommes respirent sereinement,
Une éternité, une vie, une année, un mois, un instant…
Dans ce siècle, les saisons ne font que passer :
Nous naissons, vivons, pour ensuite trépasser…
C’est le temps des heures, le temps des heures…
Texte protégé
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06/08/2011
Dors, dors, mon doux Alain (composé en souvenir de mon cousin décédé en août 2011)
Seul, silencieux, abandonné par les suivants,
On l’a déposé à Caen, par le souffle du vent,
Le laissant maître normand de ces cités,
De ce nouveau monde, éloigné des réalités.
Entouré et pourtant si seul devant ce sinistre spectacle
D’ardeur, de douceur angélique, où même les miracles
Accèdent dans des vallées profondes,
Là, où les cailloux et autres morceaux de terre s’enfoncent en ronde.
Lentement, sous nos pieds, nos sens se sont liés,
Comme un velours intense et bleuté
Se déverse en un fleuve parsemé
D'amour, d'amitié et de rosée.
Dors, dors, mon doux Alain,
Dors, doux Alain, de ton profond sommeil…
Dors, dors, mon doux Alain...
Inondée de pensées, je m’arrête un instant,
Sur le ruban d’argent : Tu es là, libéré ; Je te sens…
Tu contemples le vol des oiseaux migrateurs,
Qui, de très loin, t’apportent notre chaleur,
Saluent de leurs ailes tes étranges pensées,
Depuis ce 06 août 2011 où tu t’en es allé…
Nous regardons les jours qui peu à peu s’éveillent ;
Dors, doux Alain, de ton profond sommeil…
Nous aurons la nostalgie de ton ombre disparue,
De toi, ont eu raison cet handicap, ces griefs qui tuent.
Se cache à tes yeux l’étrange mélancolie :
Toutes les turbulences, méchancetés de la vie
Dors, dors, mon doux Alain,
Dors, doux Alain, de ton profond sommeil…
Dors, dors, mon doux Alain...
De ces cendres, plaques marbrées s’élevant vers le ciel
Dors, doux Alain, de ton profond sommeil…
Le temps passe vite, bien vite, trop vite,
Parfumé par la coupe des foins,
Sous la coupe tranchante d’un soleil mitigé.
Les jours s’en vont, s’effacent, s’effritent…
Mais, le temps avance, court, bien loin
Nous laissant impuissants et agacés
Et tu reprends ta route, le regard perdu,
Tu es là, mais où es-tu ?
Ton esprit se noie de douceur matinale
En te laissant seul dans le froid hivernal…
Dors, dors, mon doux Alain,
Dors, doux Alain, de ton profond sommeil…
Dors, dors, mon doux Alain...
Ne reste dans le ciel que ta belle hirondelle
De Caen, en Normandie, la fidèle,
Qui part à la recherche de l’eldorado ;
Pas besoin de paroles, ni de mot :
Dors, doux Alain, de ton profond sommeil…
Ta tendresse l’émerveille ;
Elle t’en fait la promesse,
Atténue quelque peu notre profonde tristesse.
De là-haut dans le ciel, elle veille sur toi ;
Nous le savons, nous le sentons, je le crois…
Elle cache sous ses ailes ceux que tu aimes,
Tous tes souvenirs, rêves et désirs que tu sèmes…
Dors, dors, mon doux Alain,
Dors, doux Alain, de ton profond sommeil…
Dors, dors, mon doux Alain...
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